Dans les enceintes de l’Université de Ngozi, le Président de la Commission Vérité et Réconciliation, Ambassadeur Pierre Claver Ndayicariye a participé aux cérémonies marquant la célébration de la journée internationale de la paix célébrée le 19 septembre 2025. C’était une occasion en or pour partager les leçons déjà tirées par la Commission dans ses enquêtes déjà menées sur la période de 1885-1973.
La Journée internationale de la paix, célébrée le 21 septembre de chaque année, est une journée consacrée au renforcement des idéaux de paix dans le monde entier. L’Université de Ngozi qui est fondée sur les valeurs de la paix et de la justice sociale a vibré au rythme de la paix et de la réconciliation lors de la célébration de cette journée sous le thème « Agissons pour un monde pacifique. ».

Vue partielle des participants à la cérémonie
La Commission Vérité et Réconciliation , une commission d’expérience bien outillée en matière de la paix et de la réconciliation, était invitée via son Président pour partager les leçons déjà tirées dans les enquêtes déjà menées sur la période allant de 1885-1973.
Les activités déjà menées font preuve de satisfaction
Dans une conférence inspirante portant sur le thème « Comment bâtir la paix et la réconciliation dans une société qui a peur de la vérité et de la justice ? Leçons tirées des activités de la Commission Vérité et Réconciliation du Burundi. », le Président de la Commission , Ambassadeur Pierre Claver Ndayicariye, a parcouru les différentes crises qui ont poignardé le pays en mettant un accent particulier sur l’impératif de connaitre la vérité pour aboutir à une réconciliation sans faille. « Il n’y a pas de paix quand le passé ne passe pas ».
Se référant à la nouvelle loi qui régit la Commission en matière des terres et autres biens spoliés, le Président de la Commission Vérité et Réconciliation a indiqué qu’il s’agit de connecter les morts à leurs biens spoliés. En effet, on ne peut pas rendre justice aux victimes sans penser à leurs choses spoliées.

« Il n’y a pas de paix quand le passé ne passe pas ». Ambassadeur Pierre Claver NDAYICARIYE
Les archives exposées lors de cette conférence que ce soit sur les biens spoliés et/ou sur les fosses communes ont marqué l’esprit des participants. Les réactions qui s’en suivent de la part des intervenants ont fait preuve de satisfaction sur le pas déjà franchi par la Commission Vérité et Réconciliation dans le rétablissement des droits des victimes. Les échanges ont permis aux participants de réfléchir sur les défis et les opportunités de la réconciliation nationale et de l’importance de la vérité comme fondement d’une paix durable.
Moments forts de la journée
Les cérémonies étaient agrémentées par des moments culturels comme le slam, les danses, … avec des expressions des messages d’espoir et de cohésion sociale et un match de football symbolique entre une équipe mixte de l’Université de Ngozi et l’Université du Burundi contre l’équipe de Bugendana.
Cette journée a démontré la capacité des universités de jouer un rôle clé de dialogue et de transformation sociale avec une mobilisation importante des étudiants, des enseignants, des autorités administratives et des partenaires internationaux autour d’un même idéal de bâtir un Burundi apaisé et tourné vers un avenir meilleur et partagé.

